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JEANNE RIMBERT INSTALLATIONS
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PASSAGES
Opérant à la manière de corps étrangers dans le réel, les "passages" invitent le spectateur à entrer dans cet espace suggéré, à passer du familier à la fiction."Pendant un bout de chemin le trou allait tout droit comme un tunnel, puis tou à coup il plongeait perpendiculairement, d'une façon si brusque qu'Alice sentit tomber comme dans un puits d'une grande profondeur, avant même d'avoir pensé à se retenir" (1)
(1) Lewis Caroll, Alice au pays des merveilles
Passages
Acting like foreign bodies in reality, the ‘passages’ invite the spectator to enter this suggested space, to switch from familiar to fiction. ‘"For a while the hole went straight on like a tunnel, then suddenly it plunged perpendicularly, so abruptly that Alice felt herself falling as if into a very deep well, before she had even thought of holding back". (1)
(1) Lewis Caroll, Alice in wonderland
PAYSAGE
La série de paysages photographiés proposés ici semble mettre un terme à « l’artialisation » (1) qui s’opère dans les paysages peints, l’objectivité du medium ne permettant aucune déformation par le regard de l’artiste.
Quelque chose d’inhabituel pollue cependant l’impartiale réalité délivrée par l’objectif, laissant s’emmêler réalité et fiction. Racines et fleurs étranges, arrachées à l’imaginaire duquel elles sont nées, peuplent ces paysages qui deviennent un espace où les espoirs prennent forme, les névroses s’épanouissent et les souvenirs se métamorphosent. Le réel se plie au rêve le temps de l’installation pour une courte poétisation de la vie quotidienne.
(1) Alain Roger
Landscapes
The series of photographed landscapes presented here seems to put an end to the ‘artialisation’ (1) that takes place in painted landscapes, the objectivity of the medium not allowing any distortion by the artist's gaze.
Something unusual, however, pollutes the impartial reality delivered by the lens, mixing reality and fiction. Strange roots and flowers, torn from the imaginary world from which they sprang, colonise these landscapes that become a space where hopes take shape, neuroses blossom and memories are transformed. For the duration of the installation, reality bends to dreams, creating a brief poeticisation of everyday life.
(1) Alain Roger
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