JEANNE RIMBERT INSTALLATIONS
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DUST STORM
Installation
Sculptures en grès rose émaillées endommagées, vase en grès rose émaillé manufacturé cassé.
Projection vidéo sur mur en béton brut.
QUITE NOTHING
Installation
Débris de faïence blanche émaillés ou biscuits plaçés en tas.
Projection vidéo sur mur en béton brut.
TEMPETES : DUST STORM / QUITE NOTHING
Figure du fragment, allégorie du temps, la ruine mêle histoire et imaginaire. Elle crie la vanité des civilisations, l’inéluctable fragilité de tout ce que nous faisons.
L’histoire, c’est celle de ce monde précaire, abîmé, corrompu, de plus en plus conscient de son propre déclin.
L’imaginaire, c’est la projection de ce qui sera. Sur les décombres nés des affrontements, des chantiers, des décharges s’ouvriront, qui sait, une chance de bâtir autre chose ?
Tempêtes est une série d’installations où « l’oeuvre d’art », figure de permanence et d’identité, est volontairement endommagée. D’abord détruire plutôt que d’essayer de construire. Partir de la ruine pour ensuite, peut-être, reconstruire.
Je destructure et restructure des visions composites, des fragments, modelant ainsi de nouveaux paysages. De nouvelles ruines, qui oscillent entre le souvenir de ce qui a été et l’espoir de ce qui sera.
Se projettent sur ces paysages des images du chaos, tempêtes de sable ou de métal qui, lentement ou avec une incroyable fulgurance, perturbent sans cesse la rassurante stabilité de ce qui aurait pû être.
STORMS : Dust storm / Quite nothing
The ruin is a fragment, an allegory of time, blending history and imaginary. It cries out the vanity of civilisations, the inescapable fragility of everything we do.
History is the story of a precarious, damaged and corrupt world, increasingly aware of its own decline.
Imagination is the projection of what will be. Will on the rubble left by confrontations and rubbish dumps open up a chance to build something else?
Storms is a work of two installations in which the “piece of art”, a figure of permanence and identity, is deliberately damaged. Destroying first, rather than trying to build. Start with the ruin and then, perhaps, rebuild.
I destroy and rebuilt composite views, fragments, shaping new landscapes. New ruins, oscillating between the memory of what was and the hope of what will be.
Images of chaos are projected onto these landscapes, storms of sand or metal that, slowly or with incredible speed, constantly disrupt the reassuring stability of what might have been.